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laviemédiocre
6 mars 2023

2022 ou l'année médiocre

Mes enfants, ces quelques lignes ne sont que l'état de ma réflexion actuelle. A-t-elle quelque rapport avec la vérité ou la réalité des choses? La vérité n'est pas du ressort d'un individu, aussi doué soit-il, et je ne suis qu'un médiocre parmi d'autres mais peut-être peut-on approcher la réalité des faits sociaux et des événements, en exprimant son ressenti, en échangeant vers la recherche de la sagesse par l'amour de l'autre que les Grecs appelaient agapé

L'année 2022 vient de s'achever.  Rien ne change, tout continue comme avant même si l'apparence de débat politique intéresse  encore queques citoyens aliénés par de prétendues informations nouvelles nécessaires au fonctionnement de nos vieilles démocraties  libérales. En réalité, sur le fond, les mêmes acteurs jouent les mêmes scènes du spectacle de l'ennui qui caractérise le fonctionnement d'un système obsolète composé d'institutions vieillies, ignorées ou méprisées  par la grande majorité des citoyens. 

  Comme on pouvait le prévoir le président de la République française a été réélu.  Les politologues ont d'ailleurs eu beaucoup de mal pour intéresser les citoyens à ce simulacre de "consultation populaire" et l'on doit se réjouir que de moins en moins de citoyens perdent leur temps pour se rendre aux urnes; ils ont compris que le "cirque électoral" ne consiste qu'à choisir un simple gestionnaire. N'importe quel énarque ou personnage public peut se charger (quel sacrifice! quelle vanité!) du job. Quel que soit l'élu(e), les rapports sociaux resteront les mêmes, les décisions politiques dépendront des évolutions économiques et des contradictions développées par le système capitaliste.

Tous les politiques sont favorables aux mêmes mesures, à la réindustrialisation, à une économie verte et décarbonée, à la lutte contre l'inflation, au maintien d'une société injuste mais de "bonne" consommation. Tous jurent que le premier de leur devoir est d'assurer la sécurité intérieure. Conséquence: Les hommes dits d'Etat sont évidemment interchangeables. Quel que ce soit le ou la président(e), la situation sera la même car la marge de manoeuvre n'est que minime au niveau budgétaire et les financiers ont le monopole du pouvoir. Les quelques subsides, primes, augmentations accordés comme aumône au peuple le seraient par n'importe quel piteux gouvernement. De plus en plus de citoyens comprennent que ce sont les possesseurs de capitaux qui dirigent réellement le pays. De plus en plus de personnes conscientes se disent: "peu importe le flacon", nous n'aurons pas l'ivresse.

A part les détails et les priorités de leurs idéologies, les groupements partisans, dans les démocraties occidentales, que ce soit les sociaux-démocrates, les libéraux ou les nationalistes conduisent à peu près la même politique à moyen terme et les écologistes feront de même quand ils accèderont au pouvoir. Les taux d'abstention, qui ne font que croître, montrent que de plus en plus de gens ont compris l'inutilité du prétendu débat public, dans nos "fausses" démocraties. Les analystes appelés maintenant "politologues" chargés d'intéresser le peuple aux enjeux politiques démontrent bien leur inutilité. Ils sont pourtant bien payés par les medias. Mais leurs discours convenus remplis de tautologie, d'évidences moralisantes et leur soutien idéologique favorable au fonctionnement d'une économie capitaliste moderne libérale plus ou moins teintée de keynésisme n'intéressent plus grand monde! Il reste toujours heureusement pour la survie des medias dits d'information quelques citoyens soucieux de savoir qu'ils soient de droite ou de gauche qui les suivent ou les écoutent encore; le partage d'influence est d'ailleurs bien connu: Cnews pour les gens de droite, Franceinfo pour ceux de la gauche social-démocrate et BFM pour la masse des bistros. Mais ces informations choisies, sélectionnées par les possesseurs des moyens financiers qui détiennent la quasi-totalité des medias servent de manipulation des masses à grande échelle.

Il faudrait analyser objectivement ces réseaux dirigeants d'influence  qui associent pouvoirs médiatiques et institutionnels. Les inamovibles spécialistes des commentaires qu'ils soient journalistes vedettes, statisticiens,  psycho-sociologues, experts de tout et surtout de rien participent à une grande  manipulation dite démocratique. Ils sont les technocrates publicitaires du spectacle politique en possèdant pratiquement le monopole de la parole. Ils s'admirent mutuellement et pourtant il devient de plus en plus évident que leurs paroles conventionnelles et soporifiques répétées flirtent dangereusement avec le néant, terreau du désenchantement contemporain. Les conseillers politiques des hommes du pouvoir sont nus et dévalorisés. Leurs recettes de plus en plus connues vont peu à peu ne plus fonctionner (déjà certains films démontrent la nocivité de ces méthodes "fines" de manipulation).

On n'a plus affaire à des débats d'idée mais à des choix de gestionnaire.  Les politiciens se veulent de bons, loyaux et fidèles gestionnaires  technocratiques d'un système que nul ne veut changer fondamentalement. L'idéal socialiste est mort; nos "démocrates" ne souhaitent que la possession d'un pouvoir en grande partie illusoire car ils ne sont que les représentants de ceux qui détiennent les leviers de la puissance financière et économique. Président, ministres, élus des assemblées européennes, nationales ou locales sont tous d'accord pour dire qu'il faudrait que le système fonctionne mieux avec plus d'écologie, moins de pollution. Ils s'étourdissent de leurs discours moralisateurs sur le respect des autres, des minorités dites visibles. Tous les partis veulent une présence importante des femmes au sein de l'espace public, des entreprises du CAC40 et même des autres. Et toutes ces belles âmes nous invitent à lutter contre les discriminations qu'elles soient machistes ou racistes "issus d'une colonisation" qu'il faut expier. Je caricature ce B, A, BA de la pensée contemporaine de l'évidence; c'est mièvre et abêtissant mais c'est le discours ambiant actuel.

Les gens de la culture sont les principaux protagonistes de ce qu'on ne peut qu'appeler l'idéologie dominante et la grande majorité des spectacles, des représentations, des films se doivent de valoriser l'image des "victimes et exclus" qui deviennent les héros de notre "merveilleuse société démocratique". De ces spectacles artistiques, dignes des bonnes âmes bigotes, seuls sont exclus les vrais révolutionnaires et prolétaires qui luttent agressivement et parfois violemment pour obtenir reconnaissance, bien être et justice, pour ceux qu'on appellera encore longtemps prolétaires, les misérables exploités. Mallarmé, Rimbaud, les surréalistes et autres révolutionnaires de la pensée et de l'agit-prop sont remplacés par une intelligentsia culturelle bien intégrée. Les artistes humanistes deviennent les meilleurs alliés des puissants, et des dirigeants qu'a choisis, en dernier recours, l'oligarchie dominante. Le président actuel, Macron, en est le symbole parfait. Quasi inconnu en 2016, il devient la personnalité en vogue des media, sorti et choisi par un des réseaux "de l'ombre" parmi ceux qui dominent  et gèrent le quotidien de notre société libérale du spectacle. Avec l'argent de l'oligarchie, Macron qui n'a aucune vision ni projet à l'exception du slogan de "la start up nation" fonde en quelques semaines, un parti où dominent les jeunes cadres dirigeant(e)s (presque tous interchangeables avec leurs gueules et leur allure de  "bébés cadum" privilégiés). L'argent venu des possesseurs de la richesse réelle coule "à flot". Beaucoup des cadres technocrates recrutés par le parti macroniste sont élu(e)s souvent  triomphalement en 2017, à l'Assemblée Nationale pour gérer le pays comme une entreprise. Ce sont les "tristes" membres de cette direction des ressources humaines qui devaient renouveler dans l'esprit de beaucoup de "veaux tants" le "cheptel politique alors que quelques seconds couteaux des partis socialistes, républicains ou centristes avaient déjà senti le "bon coup" pour se faire élire et souvent devenir ministres. Ces élections ont bien montré que la politique est actuellement pratiquement le domaine réservé d'experts et conseillers politiques associés aux "artistes", aux "faux" journalistes et aux vrais publicitaires. Et il y a encore des gens qui croient aux vertus démocratiques!

Grâce à cette "manipulation" que n'aurait pas désavoué "de bons truands", notre pays est en pointe de l'évolution idéologique en ayant à sa tête une des Nouvelles idoles de l'image lisse qui tient lieu de peinture idéologique de la société occidentale. Issu comme la plupart des membres de son parti de l'oligarchie financière, bureaucratique et technocratique, Macron est vraiment symbolique de cette caste qui se prétend humaniste, tolérante, progressiste mais qui tient avant tout à maintenir son pouvoir et la possession de la puissance représentée par la propriété des biens financiers, fonciers et mobiliers. Les élus du parti présidentiel, les ministres sont les protecteurs de cet ordre du Capital, garants de la hausse continue des revenus substantiels de dirigeants qui ont mis en place cette dynamique et jeune "mafia" politicienne, en sortant cet énarque inconnu de l'anonymat qui aurait dû être son lot. Venu de la haute fonction publique après avoir été un cadre dirigeant bancaire, Macron est le parangon de cette caste. Sans réelle idée et même conviction, il est certainement très compétent pour représenter l'image nouvelle du progressisme libéral, le monde nouveau auquel songent les consommateurs avides de posséder des produits de luxe et de participer au spectacle dominant tant au niveau du quotidien que des loisirs. Quant aux  "pauvres" petits bourgeois qui constituent la majorité dans nos pays, ils admirent, comme dit Cavanna, les riches et ne rêvent que d'accéder à leur statut de consommateurs privilégiés. C'est devenu le désir principal de la plupart des membres de ce peuple matérialiste de moins en moins cultivé, de plus en plus inculte et aliéné à la possession de biens dits de  distinction. C'est cette existence réifiée que les dirigeants des pays dominants de l'Occident veulent proposer aux masses misérables des autres continents. Mais, comme souvent, les contradictions et les craintes de la petite-bourgeoisie de perdre quelques avantages  sont telles que beaucoup rejettent les immigrés pourtant si nécessaires pour le bon fonctionnement d'une société où il y de moins en moins de manuels que ce soit dans la production physiquement épuisante ou dans les services à l'hygiène ou à la personne etc.

Les intellectuels les plus sensibles à la perte de repère et de valeurs dans nos démocraties s'inquiètent de la perte des valeurs démocratiques et essaient de ressusciter un prétendu danger fasciste mais leur discours ne convainc plus grand monde. Le souvenir des années 1930/ 1940  s"estompe et on fera difficilement croire au peuple d'aujourd'hui que Marine Le Pen est un danger pour la démocratie comme le furent Mussolini ou Franco. Les propositions politiques et les comportement du Rassemblement National n'ont rien à voir avec ceux des représentants des fascismes d'avant la deuxième guerre mondiale. Plus simplement, ce parti est la pointe la plus idéologique d'un programme économique et social de priorité nationale qui s'accorderait complètement avec le système actuel même si la fraction dominante internationaliste et libérale de l'oligarchie dirigeante fera tout pour empêcher l'accès au pouvoir de Marine. C'est l'ambiguité de l'anti-fascisme: en dernier recours, il apporte son soutien au capitalisme trans-national. Quant au débat politique apparent, il consiste à être plus ou moins écolo, antiraciste, féministe ou favorable aux revendications bi, trans queer. On s'y perd dans tous ces néologismes d'apparence anglo-saxonne. En un mot, la politique nous ennuie et les institutions vieillissantes se délitent dans l'indifférence largement dominante parmi les masses.

Si de temps en temps, le peuple défile et manifeste sa colère, rien n'exprime l'idée, ni la possibilité d'un autre système économique. Les erreurs de Marx concernant le remplacement possible de la bourgeoisie par le prolétariat du fait de la succession des crises et l'incapacité pour le libéralisme de réguler production et consommation ont abouti à une impasse politique pour le mouvement ouvrier. Les experts de la science économique réussissent apparemment à éviter que les crises entraînent la paupérisation des exploités. En langage marxiste, le développement des forces productives n'est pas entré dans une contradiction "mortelle" avec les rapports de production capitaliste. Pire, dans les pays capitalistes dominants, dits occidentaux, la classe ouvrière qui devaient porter la révolution sociale s'est, en grande partie, intégré au système et veut avoir accès de plus en plus au bien-être matériel, ce qui est bien compréhensible. Malgré les prévisions de Marx, la grande industrie n'a pas supprimé les petites et moyennes entreprises; bien au contraire en Occident les structures économiques intermédiaires semblent se développer avec la société de consommation. Si la pensée économico-politique marxiste est mal en point, les évolutions semblent remettre au goût du jour, Proudhon. Plus proche des réalités concrètes, l'ouvrier qu'était Proudhon pensait plus en terme de synthèse que de lutte des classes. Il associait la petite propriété et les grandes entreprises à travers un système de copératives et de mutuellisme. Ne serait-ce pas un projet économique réaliste, juste et social à étudier pour l'avenir? 

Politiquement, la possibilité du changement de système économique est peu envisagée. Les plus radicaux de "La France Insoumise", LFI, veulent simplement améliorer le sort des plus précaires par des mesures sociales plus redistributrices et justes en donnant plus de pouvoir démocratique au peuple avec l'idée d'une sixième république à dominante parlementaire. Les rassemblements populaires sont bien encadrés par une bureaucratie de dirigeants politiques et syndicaux prêts à se partager le pouvoir, en alliance avec la fraction la plus progressiste de la caste dirigeante, si Macron et ses acolytes n'arrivent plus à contrôler la colère des dominés. Car la peur des puissants est toujours présente, comme on le sent en écoutant ou en lisant les journalistes tous, plus ou moins proches des puissants oligarques qui dirigent notre économie politique. Les gilets jaunes d'abord puis les manifestations de masse contre la nouvelle réforme des retraites inquiètent les puissants. Les images des quelques violences à l'encontre des lieux symboliques, des banques ou des magasins des centres villes sont diffusées en boucles par les chaînes de (dés)information. Comme toujours, la propagande bourgoise fait semblant de confondre la colère populaire contre l'injustice et la violence aveugle des voyous. Il ne faut pas nier que la colère, le désespoir peuvent entraîner certains à choisir la violence. Il y a, en l'être humain une part maudite qui l'entraîne vers l'excès du mal et la violence est le mal, au sens spirituel du terme. Quand on a vraiment l'idéal de partage, de justice et d'amour, on ne peut haïr donc on ne peut être violent. Il faut respecter tous les êtres: "il y a obligation envers tout être humain du seul fait qu'il est un être humain... Cette obligation est éternelle" (S.Weil "L'enracinement"). Une personne digne et responsable analyse une organisation sociale pour chercher à en comprendre les effets néfastes sur les individus mais elle respecte toute personne et maîtrise son agressivité. En outre, comme toute personne lucide et consciente le sait, ces groupes violents présents dans les manifestations sont infestés par des  indicateurs de police, utiles au pouvoir pour réprimer et restreindre de plus en plus les libertés publiques. Depuis la Commune de Paris, la politique des gouvernants est toujours la même: Il faut faire peur à la masse bourgeoise qui craint pour ses petits avantages financiers, ses placements, sa petite propriété.

Les dirigeants de la finance et de l'économie pensent fort justement qu'il "vaut mieux prévenir que guérir" et utiliser la violence des groupes autonomes, lors des manifestations pour maintenir les inégalités sociales et envisager si nécessaire des restrictions à la liberté de parole, de manifester et même de grève. La pensée pratique qui envisageait la fin du capitalisme est bien moribonde mais comme disait Rosa Luxemburg, il y a si longtemps, l'hydre du prolétariat fait toujours peur aux puissants de ce monde. CURIEUX, mais ils ont très peur d'un "déchaînement" de la violence car les plus conscients d'entre les puissants savent que les sociétés occidentales sont, en réalité, très fragiles intérieurement et extérieurement. "Une étincelle peut mettre le feu à la prairie", c'est de Mao que je n'apprécie guère mais il a pu écrire certaines vérités.

POSTFACE INTERNATIONALE: La guerre en Ukraine est-elle le début de la fin de l'impérialisme occidental, c'est à dire des Etats-Unis? Après la chute du mur de Berlin puis la faillite de l'URSS dont le principal responsable fut Gorbatchev (ce n'est pas un hasard si ce personnage est encensé en Occident et détesté en Russie), les dirigeants des USA ont voulu mettre au pas les oligarques  russes. C'est, en particulier, les groupes de pression de l'armée au Pentagone et les services de la CIA qui ont inspiré cette politique impérialiste. C'était sans compter sur la fierté slave des Russes qui ont réussi à retrouver avec Poutine une certaine souveraineté nationale. Les gouvernements américains se sont alors appuyés sur les pays qui avaient été soumis à l'ex URSS pour "ennuyer" la Russie. Les EU avaient gardé le souvenir des humiliations subies durant la guerre froide (Corée puis Cuba, Viet-Nam etc.). L'Etat qui n'a jamais existé d'Ukraine, créé de toutes pièces par l'Occident est alors devenu le "fer de lance" des politiques belliqueuses occidentales. Poutine a craqué et a envahi une partie du territoire ukrainien qui a toujours été russe. Il ne peut se permettre, en particulier, de laisser la Crimée à un autre pays. En Occident, personne ne tient à rappeler que cette frontière est totalement factice car c'est un héritage de l'Union soviétique qui englobait l'Ukraine comme une sorte de province soumise à l'état central soviétique. Le gouvernement américain et ses alliés de l'OTAN n'attendaient que cette intervention pour hurler et dénoncer une "odieuse agression,  une guerre impérialiste, le non respect du droit. Occasion rêvée pour les marchands d'armes d'accorder un soutien militaire massif à l'armée ukrainienne. Les armes livrés par l'Occident aux soldats ukrainiens choisis comme chair à canon risquent d'entraîner un conflit majeur qui pourrait déboucher sur un embrasement général. Pour l'instant, les Russes semblent ne pas vouloir généraliser la guerre mais tout est possible s'ils perdaient du terrain. Tous les Européens sont inféodés au "va-t-en-guerre" américain. Macron, inconscient, parfait suiviste occidental, malgré la politique traditionnelle de la France d'équilibre entre les deux blocs, montre bien son visage de pion du capitalisme libéral; des capitaux américains l'ont sans doute soutenu lors de sa prise du pouvoir "démocratique" en 2017/2002. Les medias, à la "botte" du pouvoir chantent tous la gloire des Ukrainiens et la prochaine défaite russe. Mais si on regarde les faits plus objectivement, on peut remarquer qu'à part les pays occidentaux et leurs affidés ( Japon, Corée du sud, Taïwan ex Formose), les autres grandes puissances ne se joignent pratiquement pas à la dénonciation de l'invasion russe. Ni La Chine, ni l'Inde, ni Le Brésil, ni l'Iran, ni mëme La Turquie d'Erdogan ne veulent condamner. Les Etats-Unis et les autres Occidentaux ont beau dénoncer une agression anti-démocratique, l'unité internationale ne fonctionne pas. Trop de dirigeants et peuple des pays soumis aux Occidentaux durant des décennies et parfois des siècles en ont assez de la domination impérialiste dissimulée sous les vêtements abîmés de la démocratie. Il semblerait que les Occidentaux, les pays qui ont dominé depuis au moins le 18° siècle, soient de plus en plus affaiblis économiquement (par la Chine mais pas seulement) mais aussi contestés au niveau politique. Il sera essentiel de suivre les prochains événements internationaux pour savoir si les Etats-Unis ne vont plus être les maîtres du monde et surtout s'ils l'accepteront. Ils pourraient alors devenir le principal danger pour l'avenir du monde.

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